L’ancien préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié a annoncé ce mardi 13 mai 2025, sa candidature à l’élection présidentielle, prévue le 25 octobre 2025.
« Je viens par ce message porter à votre connaissance que je suis candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025 », a-t-il annoncé, l’air solennel, dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux.
Dans sa déclaration, Vincent Toh Bi, 55 ans, explique que sa candidature « répond à trois préoccupations ».
« Il nous faut apporter une perspective nouvelle et un nouveau mode de gestion à tous les compartiments de notre vie nationale en réponse aux défis nationaux, internationaux et aux problèmes de la jeunesse et une gouvernance nouvelle de nos institutions », a-t-il avancé.
La seconde préoccupation tient, selon lui, à l’urgence d’ouvrir “la vie politique à tous les citoyens de la Côte d’Ivoire’’ afin qu’“elle ne soit pas réservée à une petite caste de politiciens professionnels ».
« Ne soyez plus spectateurs de votre vie et de la vie nationale », a-t-il conseillé, invitant les Ivoiriens à être « les acteurs du présent et de l’avenir » du pays.
« Ma candidature voudrait ouvrir une nouvelle page et encourager toutes les catégories sociales à participer à la vie politique et publique », a-t-il ajouté.
Enfin, le président de la plateforme d’actions citoyennes Aube Nouvelle, a évoqué la nécessité de « mettre fin au cycle de violence dans la conduite de la vie politique », soulignant que « les partis se déchirent et s’accaparent le pouvoir pour eux et pour leurs clans ».
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« Qui se soucie de ceux qui ne se reconnaissent pas en ces partis ? Qui s’inquiète pour (les) laissés-pour-compte abandonnés sur les rebords du développement qui n’ont d’autres voies de recours que la résignation », a-t-il interrogé.
Vincent Toh Bi a appelé les Ivoiriens à le soutenir pour « contribuer tous ensemble à faire naître la Côte d’Ivoire nouvelle de paix, de stabilité, de prospérité, de fraternité et de liberté ».
Nommé préfet d’Abidjan en 2018, il a démissionné de son poste en août 2020, quelques mois avant la présidentielle dans un contexte de tensions politiques entre le pouvoir et l’opposition.
A ce poste, il avait su briser les codes par un style atypique. Il descendait lui-même régulièrement sur le terrain, pour régler les problèmes relevant de ses compétences et communiquait énormément sur les réseaux sociaux avec ses administrés et ses followers.
Ce qui lui avait valu un réel capital sympathie auprès de nombreux Ivoiriens.
Après sa démission, il a fondé la plateforme citoyenne Aube Nouvelle.
Serge Alain Koffi
